Au sein du parlement Européen à Bruxelles s’est tenu, ce Vendredi 29 Juin 2018, le Women’s Forum du Crans Montana pour débattre du rôle des femmes africaines au sein des structures sociales et économiques locales.
Dans le spectre mondial, entre conflits armés, terrorisme et changement climatique, il est inévitable de noter, en Afrique, l’inégalité des genres qui empêche l’accès des femmes à la scène politique, économique et sociale africaine.
La femme africaine constitue plus de 51% de la population africaine et occupe un rôle indéniablement important dans le développement social des différentes générations.
Toutefois, elle fait face à un statut social négligé : Travail domestique non rémunéré, violence sexuelle et analphabétisme.
Dans certains pays d’Afrique subsaharienne, le taux d’analphabétisme des femmes atteint 80%.
A la modération Lady Ngo Mang Epesse, chercheure en droits des femmes, et femme de média, présidentede l’alliance des femmes pour l’environnement
Présenté par Emmanuel Quirin, Président du Forum du Crans Montana, et en partenariat avec la Fondation Marocaine Phosboucraa, ce forum a permis à plusieurs intervenants de débattre et proposer des solutions pour aider la femme Africaine à trouver pleinement sa place sur la scène économique, politique et sociale.
Parmi eux, M. Gilles Pargneaux, parlementaire européen, Mme la Ministre NGUEMA OYANA, ministre des affaires sociale et de l’égalité des genres en Guinée Equatoriale, Mme Aisha Babangida, businesswoman dédiée à l’humanitaire et fondatrice d’une institution de microfinance au Nigeria.
Éducation et émancipation des femmes sont très liées. Les femmes africaines doivent mener un combat pour sortir de cette situation et participer à la décision politique. Pour ce, elles doivent être accompagnées.
Favoriser l’entrepreneuriat citoyen en Afrique, pousser les femmes vers une meilleure participation à la vie associative en Afrique, intensification du partenariat de l’Union européenne avec l’Afrique sont autant de solutions pour un monde de paix et de justice sociale, ou seraient impliqués société civile, instances économique et politique pour une égalité des genres et une meilleure représentation de la femme en Afrique.
Z.L@Rédaction
Crédits Photos : Radouan Bachiri